Un gros tri à effectuer dans la récolte des damassons

La FRI a appelé de la main-d’œuvre à la rescousse pour récolter ses damassons, de nombreux ...
Un gros tri à effectuer dans la récolte des damassons

La FRI a appelé de la main-d’œuvre à la rescousse pour récolter ses damassons, de nombreux fruits pourrissent précipitamment cette année en raison des conditions météo, mais surtout des assauts de la Drosophile suzukii.

Les damassons souffrent des conditions climatiques et du moucheron asiatique. Les damassons souffrent des conditions climatiques et du moucheron asiatique. (Photo : AnemoneProjectors, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons).

La Fondation rurale interjurassienne a appelé des volontaires à la rescousse, via une annonce diffusée sur les réseaux sociaux, pour cueillir ses damassons ce week-end. Non pas qu'il y ait trop de fruits, mais parce qu'un gros travail de tri s’impose. Le printemps pluvieux, puis les dernières semaines caniculaires ont altéré la qualité des prunes destinées à la distillation. Ces conditions ont surtout favorisé la prolifération de la Drosophile suzukii, aussi appelée moucheron asiatique.


« La première année que l’on constate autant de dégâts »

« Elle est présente en Suisse depuis 2011, mais c’est la première année que l’on voit autant de dégâts sur nos vergers. Cette mouche s’est d’abord attaquée aux cerises puis s’est rabattue sur les damassons. Les fruits sont piqués, puis tombent avec le chaud et commencent à pourrir par terre. Cela demande donc un surplus de boulot parce qu’il faut énormément trier », explique Victor Egger, responsable de la station d’arboriculture à la FRI.

Victor Egger : « Cette mouche s'est attaquée aux cerises puis aux damassons »

Le conseil est de ne mettre en tonneaux que les fruits qui semblent « bons à croquer ». Une fois ce tri effectué, les quantités de damassons espérées en début de saison pourraient être divisées par deux. « Une productrice qui avait annoncé 2 tonnes de damassons pour la production de damassine AOP a effectivement dû revoir ses quantités à une tonne. Il faut viser la qualité du fruit, quand on veut en faire du distillat, c’est ça qui est important », souffle Victor Egger. La FRI a vite trouvé les quelques bras nécessaires via son annonce qu’elle a rapidement retirée après plus d’une cinquantaine d’appels ! La publication, qui précisait que le travail était rémunéré, avait été repartagée plusieurs centaines de fois. /jpi

Victor Egger donne quelques conseils pour récolter ses damassons cette année


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