Le cercle de Porrentruy de l’Union fête ses 150 ans

Le cercle de Porrentruy de l’Union a été fondé en 1874 et, depuis toutes ces années, ses membres ...
Le cercle de Porrentruy de l’Union fête ses 150 ans

Le cercle de Porrentruy de l’Union a été fondé en 1874 et, depuis toutes ces années, ses membres apportent de l’aide aux familles dans le besoin.

Frédéric Seewer s'occupe d'organiser la journée suisse de l'Union à Boncourt. Frédéric Seewer s'occupe d'organiser la journée suisse de l'Union à Boncourt.

Depuis 150 ans, le cercle de Porrentruy de l’Union œuvre dans la région. Cette société philanthropique réunit 95 membres. Ils sont 1'400 unionistes à travers toute la Suisse répartis dans une quarantaine de sections. Et dimanche, ils se retrouvent à Boncourt à l’occasion de la journée suisse de l’Union. Ces hommes, puisque les femmes ne sont pas admises dans cette société, paient des cotisations et effectuent des actions pour aider les autres, notamment des familles ou des associations qui ont un lien avec les enfants. Le président du comité d’organisation de cette journée précise que c’est le bouche-à-oreille qui permet d’apporter de l’aide : « On a des membres qui habitent dans tous les villages aux alentours et qui se rendent compte que subitement une famille a des problèmes. » Frédéric Seewer relève que parfois certaines personnes refusent par dignité, mais comme l’association œuvre de manière discrète elles finissent par accepter ce coup de pouce qui permet de « sortir la tête de l’eau ».

Frédéric Seewer : « Si on peut les aider, on va les aider. »

« Un mal nécessaire »

L’association existe depuis 150 ans à Porrentruy. Le berceau de l’Union se trouve à Sonvilier. Il y a plus de 180 ans, deux jeunes hommes s’était promis de s’épauler et, face à l’absence d’assurances sociales, ils ont aidé les gens autour d’eux. Et depuis, plusieurs sections se sont constituées avec toujours la même solidarité. Aujourd’hui encore, l’existence de cette association n’est pas remise en cause : « C’est un mal nécessaire. Les gens ont toujours besoin qu’on les aide », relate Frédéric Seewer. /ncp


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