Le bétail jurassien a toujours la langue bleue

Le virus, présent depuis plus de 15 jours dans la région continue de s’étendre. Actuellement ...
Le bétail jurassien a toujours la langue bleue

Le virus, présent depuis plus de 15 jours dans la région, continue de s’étendre. Actuellement, 26 exploitations sont touchées dans le canton.

Le virus de la langue bleue touche les ovins et les bovins, aucun cas sur des caprins n'a encore été détecté. (Photo : archives). Le virus de la langue bleue touche les ovins et les bovins, aucun cas sur des caprins n'a encore été détecté. (Photo : archives).

Le virus de la langue bleue (BTV) continue de s’étendre dans le Jura. Dans le canton, 26 exploitations sont actuellement touchées. Transmis par des moucherons, ce virus provoque des maladies suraiguës chez certains bovins, mais aussi et surtout chez les ovins. La maladie, déjà connue dans le domaine, existe sous différentes formes de sérotypes. L’actuel virus qui touche le bétail est le sérotype 3, plus virulent, qui nécessite un vaccin spécifique. Des soins sont prodigués aux bêtes touchées, mais des mesures préventives sont nécessaires pour stopper le virus. Différents pays européens ont commencé à vacciner le bétail. En France, près de 4,5 millions d’animaux vont être traités. La Suisse reste sur ses gardes et n’a pas encore accepté l’utilisation du produit dans le pays. Le vaccin n'est donc pas encore disponible, mais malgré cela la situation reste sous contrôle puisque les traitements administrés aux animaux contaminés « fonctionne plutôt bien », explique le président des vétérinaires jurassiens Grégoire Theubet. Seuls trois animaux ont succombé à la maladie pour l’instant.

Grégoire Theubet « On a perdu très peu d’animaux sur notre secteur pour l’instant. »

Le froid comme porte de sortie

Le virus de la langue bleue ne se transmet pas directement d’un animal à l’autre, la maladie passe par un intermédiaire : le colacoïde. « Ces moucherons peuvent se déplacer de 40 km lorsqu’il y a du vent » explique Grégoire Theubet. Une mobilité qui permet une très grande propagation du virus entre les animaux, même lorsqu’ils ne font pas partie du même troupeau. Mais les températures basses annoncées pour ces prochains jours pourraient ralentir la propagation de la maladie puisque à moins de 12 degrés les moucherons incubateurs sont inactifs. L’arrivée prématurée de la météo automnale pourrait donc bien être du pain béni pour le bétail jurassien./age

« Le météo plus fraîche va permettre le ralentissement de la propagation de la maladie .»


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