Le conseiller national socialiste participe à la surveillance des élections législatives dans cet ancien pays du bloc soviétique avec le Conseil de l’Europe. Il s’est également rendu en Moldavie récemment.
Pierre-Alain Fridez veille au bon déroulement des élections dans certains pays de l’ancien bloc soviétique. Le conseiller national jurassien participe en cette fin de semaine à la surveillance des législatives qui se déroulent samedi en Géorgie. Le socialiste est sur place en tant que membre de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. La semaine passée, il a effectué une mission similaire en Moldavie dans le cadre du référendum sur le principe d’une adhésion à l’Union européenne qui a été acceptée de justesse. « Notre rôle est d’assurer que le vote est correct et qu’il y a le moins d’interférences possible, mais aussi que le choix des gens est respecté », indique Pierre-Alain Fridez.
Pierre-Alain Fridez explique le déroulement des opérations de surveillance
Des pays tendus
Selon le parlementaire fédéral, la Géorgie et la Moldavie restent très divisées entre la Russie et l’Occident. « Les Russes essaient toujours de faire pression sur la Géorgie pour l’empêcher d’entrer dans l’Otan. Avec la guerre en Ukraine, la situation est très tendue dans ces pays entre les pro-européens et les pro-russes. Chaque fois qu’il y a une élection, c’est un enjeu encore supplémentaire, car les fronts sont très forts et très opposés », explique Pierre-Alain Fridez. L’issue des élections législatives en Géorgie reste très incertaine. Le pays pourrait basculer d’un côté comme de l’autre et des violences ne sont pas exclues d’après l’élu ajoulot.
Pierre-Alain Fridez : « C’est un choix compliqué avec des populations très tendues. »
La situation est similaire en Moldavie. Le référendum en faveur de l’Union européenne a été accepté de justesse grâce à la diaspora. Le deuxième tour de l’élection présidentielle, qui se déroulera début novembre et pour lequel Pierre-Alain Fridez sera également mobilisé, pourrait déboucher sur la non-réélection de la présidente pro-européenne, Maia Sandu. « Il est possible qu’il y ait une coalition de tous les gens qui sont contre elle, même si elle est très respectée au sein de la population », souligne le conseiller national. /alr