Un camp scout jamais vu dans le Jura

Un comité s’est mis en place pour mettre sur pied JUBACA du 21 juillet au 2 août. Près de ...
Un camp scout jamais vu dans le Jura

Un comité s’est mis en place pour mettre sur pied JUBACA du 21 juillet au 2 août. Près de 400 scouts du Jura, du Jura bernois et de Bienne sont attendus dans les pâturages de Soulce l’été prochain.

Raphaël Seuret, Charline Unternährer, Quentin Gysler et Eric Dobler devant l'affiche de JUBACA. Raphaël Seuret, Charline Unternährer, Quentin Gysler et Eric Dobler devant l'affiche de JUBACA.

« Le plus grand camp de jeunesse depuis la création du canton ». C’est ainsi que les organisateurs de JUBACA (Jura et Berne au camp) ont présenté leur projet à la presse jeudi matin. Plusieurs scouts de la région se sont lancés dans l’organisation d’un camp cantonal qui se tiendra du 21 juillet au 2 août dans les pâturages de Soulce. Près de 400 participants du Jura, du Jura bernois, de la partie francophone de Bienne, mais peut-être aussi d’ailleurs  devraient être au rendez-vous pour cette première. D’habitude, l’Association du scoutisme jurassien met sur pied un week-end qui fait office de camp d’été, mais pour l’an prochain, le comité d’organisation veut voir les choses en grand. « C’est une formule connue dans d’autres cantons. On a eu l’occasion d’y participer en tant que bénévoles, mais ce qui a surtout lancé le projet, c’est notre participation au camp fédéral en 2022. On s’est demandé pourquoi ne pas amener cette organisation chez nous », raconte Charline Unternährer, co-responsable de JUBACA. Toutefois, ce n’est pas une mince affaire de créer un tel camp. Le budget total de cet évènement a été estimé à 180'000 francs, une somme que les organisateurs espèrent couvrir grâce aux frais d’inscription, aux subventions Jeunesse+Sport et aux sponsors.

Charline Unternährer : « Il y a l’idée d’apporter une cohésion. »

Développer l’engagement pour la communauté

Ce camp aura pour but évidemment de véhiculer les différentes valeurs du scoutisme. « Il y a d’abord l’idée d’apporter une cohésion entre les douze groupes de la région, mais aussi de promouvoir cette pratique. Il y a aussi la volonté d’avoir un programme ouvert à toutes les tranches d’âges. On souhaite également s’inscrire dans la notion de durabilité en organisant cela dans les limites planétaires, sans dépasser le seuil social », explique Charline Unternährer. Ce sont d’ailleurs toutes ces valeurs qui ont séduit le maire de Haute-Sorne Eric Dobler qui parle de ce camp comme « du sixième village temporaire » de la commune fusionnée. Selon lui, il faut « encourager les jeunes dans leur engagement pour la communauté » et il assure que la commune va « profiter de ce dynamisme pour poursuivre ces objectifs ».

Quentin Gyseler : « Ils construisent eux-mêmes le campement dans lequel ils vont vivre durant deux semaines. »

Dans les faits, le camp sera organisé en plusieurs parties. « Les jeunes construisent l’installation qui leur permettra de vivre. Ils auront ensuite l’occasion de partir entre eux en excursion durant plusieurs jours. Il y aura également plusieurs activités de sensibilisation durant la deuxième semaine », relate Quentin Gyseler, co-responsable du camp. Evidemment, toutes les activités seront adaptées aux tranches d’âge des participants. /lge


 

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