A la table de la Saint-Martin avec Philippe Soltermann

Le menu de Saint-Martin fait fi des régimes alimentaires. Boudin, gelée, atriaux, choucroute ...
A la table de la Saint-Martin avec Philippe Soltermann

Le menu de Saint-Martin fait fi des régimes alimentaires. Boudin, gelée, atriaux, choucroute, autant de plats servis en un seul repas à des milliers de personnes. Parmi eux, de nombreux hôtes surveillent en général leur alimentation. Des habitudes alimentaires qui ont fait rire jeudi soir à l’Inter à Porrentruy, lors du spectacle « A Table ! ».

Les trois comédiens ont questionné avec humour notre rapport à l'alimentation. De g. à d. Marc Donnet-Monay, Philippe Soltermann et Vincent Rime. (Photo : Guillaume Perret). Les trois comédiens ont questionné avec humour notre rapport à l'alimentation. De g. à d. Marc Donnet-Monay, Philippe Soltermann et Vincent Rime. (Photo : Guillaume Perret).

La Saint-Martin fait vibrer la région depuis vendredi soir. Des milliers de personnes sont attendues pour déguster le menu gargantuesque, autour d’une table ou lors d’une marche. Et pourtant, dans un quotidien où il s’agit de faire attention à manger sainement, ou à l’inverse de manger vite dans un fast-food, le menu de la Saint-Martin est à contre-courant. Les comédiens Marc Donnet-Monay, Vincent Rime et Philippe Soltermann étaient jeudi à l’Inter à Porrentruy pour présenter le spectacle « A table ! ». Une comédie qui rit de nos habitudes alimentaires. L’auteur de la pièce, Philippe Soltermann, a déjà participé à ce repas et il nous donne sa vision de la cochonnaille. « Il y a une notion de plaisir, ce qu’on a un peu tendance à oublier dans l’alimentation. » Selon le Vaudois, « c’est surtout le plaisir d’être longtemps à table, ce n’est pas rien d’être longtemps avec des amis à un repas ». Manger trop, faire trop de bruit, rester trop longtemps, une transgression des normes habituelles : « C’est un luxe hélas pas assez courant ».

Philippe Soltermann : « C’est qu’une fois par année, heureusement ! »

Le goût du terroir

Ce qui attire des visiteurs en dehors des frontières jurassiennes, c’est aussi le goût selon Philippe Soltermann : « On a encore des goûts spécifiques à la Saint-Martin ». Alors que les supermarchés proposent des produits du monde entier à longueur d’année, la « consommation nous échappe ». Au fur et à mesure, « on perd le goût des aliments et la Saint-Martin, c’est le goût du terroir. C’est un patrimoine, le patrimoine du goût. C’est quelque chose qui devrait se transmettre », selon Philippe Soltermann. /ncp


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