Les feuilles mortes représentent un vrai risque d’accident pour les usagers de la route et les piétons, raison principale pour laquelle elles sont enlevées par les employés des voiries. Éclairage avec le chef des services techniques de Haute-Sorne Didier Luginbühl.
Elles colorent le sol de jaune, de rouge ou de brun. Les feuilles mortes sont abondantes pendant l’automne. Période à laquelle elles sont systématiquement ramassées ou balayées hors de la chaussée par les employés des voiries. Il s’agit d’un travail considérable qui permet principalement d’éviter les accidents, notamment de deux-roues, et autres glissades de piétons. Cette tâche contribue aussi à « l’image de propreté » comme dans les cimetières, où les allées doivent rester « belles et accueillantes » selon Didier Luginbühl. Le chef des services techniques de Haute-Sorne précise que les espaces verts publics sont aussi concernés par le déblayage, pour permettre d’éviter d’étouffer la végétation qui se trouverait privée de soleil.
Didier Luginbühl : « Ce qui est ramassé par la balayeuse (..) doit être éliminé via une filière agrée. »
La période de ramassage varie grandement en fonction des conditions météorologiques : « Si les conditions météo sont venteuses, les feuilles se retrouvent plus vite à terre », détaille Didier Luginbühl. Au contraire, lorsqu’il y a peu de vent et de précipitations, les arbres tardent à se dénuder et le travail de la voirie s’étend ainsi sur une période plus longue.
Dans tous les cas, la tâche est conséquente selon le chef des services techniques de Haute-Sorne. À tel point qu’une personne dédie l’entièreté de son temps de travail au déblayage des 56 km de route de la commune. Un travailleur « au bénéfice d’un contrat à durée déterminée pour l’entretien des routes », précise Didier Luginbühl.
Didier Luginbühl : « Les efforts sont consentis à cette tâche-là dans cette période-là. »
Lorsque les feuilles mortes sont retirées de la chaussée, elles sont alors considérées comme des « balayures de routes » et doivent être éliminées par une entreprise spécialisée. À Haute-Sorne, celles qui proviennent d’espace où ne circulent aucun véhicule, comme les cimetières, sont collectées puis envoyées dans une centrale biogaz pour être valorisées. /jad