Une installation lumière qui fait rayonner St-Ursanne. Les autorités communales de Clos du Doubs ont inauguré jeudi soir la nouvelle animation, intitulée St-Ursanne en lumières. Une des faces du pont St-Jean est ainsi illuminée de 18h à 19h30 du jeudi à dimanche, d’octobre à mi-janvier. La projection est « un voyage onirique », selon le concepteur. Le fondateur de Lumen, société spécialisée dans les mappings architecturaux, s’est inspiré des « faits saillants » de la cité médiévale. « C’est une petite balade contée de cinq minutes », selon Nicolas Hesslein. Une autre projection est installée à l’intérieur de la porte St-Jean, ici en ombres chinoises, la légende de Saint Ursanne prend vie. La société vaudoise Lumen s’est aussi approchée d’une artiste neuchâteloise qui travaille le verre soufflé. Valérie de Roquemaurel a réalisé huit lanternes qui sont disséminées dans le centre ancien et qui invitent à la promenade nocturne. L’objectif était de faire référence aux vitraux de la Collégiale et de rendre hommage aux origines de St-Ursanne.
Balade en compagnie de Nicolas Hesslein
Les visiteurs sont ainsi conviés à découvrir ou redécouvrir la cité médiévale en basse saison. À travers ces installations, Jura Tourisme, qui a développé ce concept, « incite les gens à rester là à la tombée de la nuit et surtout à consommer dans les restaurants ». Son directeur Guillaume Lachat relève aussi que plusieurs établissements de la place vont jouer le jeu ces prochaines soirées en organisant des repas à la chandelle.
Une réalisation d’envergure
Cette animation lumineuse s’inscrit dans la stratégie touristique 2030 de la commune de Clos du Doubs, menée avec l'accompagnement de Jura Tourisme et de la TalentisLAB. Le coût de cette réalisation avoisine les 100'000 francs. Une grande partie a été financée grâce à la loi sur la nouvelle politique régionale (NPR). Devant environ 150 personnes, le maire de la commune s’est réjoui de cette première concrétisation, qui répond à un développement harmonieux du tourisme et qui doit aussi séduire la population locale sans gêner les habitants. C’est d’ailleurs pour cette raison, qu’il a été choisi d’illuminer une des faces du pont plutôt que la Collégiale. « Moi j’aime bien. Je trouve que c’est assez original, ça n’éclaire pas le Doubs, ça ne dénature pas la région et ça a un côté mystérieux qui est vraiment intéressant », souligne Jean-Paul Lachat. /ncp