Haute-Sorne présente son budget 2025. Les autorités ont présenté les prévisions comptables de la commune mixte vendredi matin à la presse. Cette mouture 2025 table sur un déficit d’environ 750'000 francs sur le compte général. Un résultat obtenu sans prélèvement sur la réserve pour politique budgétaire.
C’est donc un budget bien meilleur que le précédent sur lequel le Conseil général se penchera lundi. En 2024, il prévoyait un déficit de 1,8 million de francs, mais avec un prélèvement de 400'000 francs dans la réserve pour politique budgétaire. « Ce budget 2025 est le fruit de longues discussions au sein de l’exécutif » explique Pascal Crétin, conseiller communal en charge des finances. C’était une volonté de présenter un budget qui s’approche de zéro. Il donne une ligne directrice qui est claire. » Cette embellie attendue en 2025 s’explique notamment par une augmentation prévue des rentrées fiscales, l’introduction d’une loi sur l’électricité (LAEl) ainsi que la stabilisation des taux d’intérêt.Pascal Crétin : « Ce budget donne une ligne directrice qui est claire. »
Des investissements réduits à leur strict minimum
Pour arriver à ce résultat, la commune a également prévu de réduire ses investissements au minimum vital. Leur total se monte pour 2025 à 1,8 million de francs. C’est 1 million de moins que lors du budget 2024 mais avec un taux d’autofinancement de quasiment 100%. Ces investissements n’augmenteront donc pas la dette de la commune. « Le Conseil communal a décidé de ne pas augmenter ni les taxes, ni les impôts. On a mis en place une réflexion qui se base sur la capacité d’autofinancement de la commune, calculée à 1,8 million pour 2025, explique Pascal Crétin. » Parmi les investissements prévus, il y aura la suite du projet de protection contre les crues ou encore l’assainissement de l’ancienne décharge du Paddock.
Positif pour l’avenir
Si « La grande difficulté c’est qu’on est dépendant de l’économie autour de nous, mais aussi des charges liées. Ce n’est pas propre à Haute-Sorne, évidemment, » précise Pascal Crétin qui se dit malgré tout positif. « On a eu des choses qui se sont passées dernièrement au niveau des implantations de la ZAM. Ce qui va produire des rentrées d’argent supplémentaires. » Des rentrées qui pourraient en revanche diminuer la manne financière liée à la péréquation, mais cela n’inquiète pas Pascal Crétin : « Je pense qu’il vaut mieux toucher moins de péréquation et être davantage autonome. Moi je suis positif. » /tna