Les paysans du Jura bernois défendent les feux agricoles

Les feux de gestion agricole sont au cœur d’un débat politique dans le canton de Berne. Ils ...
Les paysans du Jura bernois défendent les feux agricoles

Les feux de gestion agricole sont au cœur d’un débat politique dans le canton de Berne. Ils étaient jusqu’à aujourd’hui soumis à autorisation mais pourraient en arriver à être interdits. La Chambre d’agriculture du Jura bernois a déposé une pétition.

Renald Queloz chef de la division forestière Jura bernois s’est vu remettre la pétition pour préserver l’autorisation des feux agricoles. Renald Queloz chef de la division forestière Jura bernois s’est vu remettre la pétition pour préserver l’autorisation des feux agricoles.

On les voit parfois dans les champs et aux abords des forêts : les feux agricoles sont au cœur d’un bras de fer politique. La question est abordée dans plusieurs cantons, mais dans le canton de Berne, la division forestière a l’intention de restreindre les autorisations données aux paysans pour brûler le bois issu de coupes dans les pâturages. Jusqu'ici la réglementation était permissive sous réserve que les paysans annoncent leurs feux aux autorités et aux pompiers. Mais le canton menace de durcir drastiquement ces conditions voire d'interdire les feux.

Pourquoi cette mesure est-elle décriée par les agriculteurs ? « Cela compliquerait considérablement le travail dans la demande d’autorisation alors que les agriculteurs ont déjà trop d’administration à gérer. Les délais pour recevoir ces autorisations seraient alors qu’ils ont besoin de pouvoir agir rapidement en fonction de la météo », explique Daniela Allemann-Gerber, secrétaire de la Chambre d’agriculture du Jura bernois.

L’une des solutions proposées par le canton consisterait à laisser les amas de bois sur place. Seulement du bois laissé en pâturage pose problème non seulement pour les animaux de rente qui pourraient se blesser, mais aussi pour les agriculteurs qui se retrouvent avec une double contrainte de laisser ce bois sur place mais parallèlement de tenir leurs parcelles ordrées, ce qui pourrait avoir un impact sur les paiements directs.

Alors y aura-t-il place à un compromis avec le canton ? « Cela reste à voir avec la hiérarchie », a répondu Renald Queloz chef de la division forestière Jura bernois, tout en expliquant comprendre la position des agriculteurs. /jse

 


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