Une Maison de l’autisme à Reconvilier

Initialement prévu à St-Imier, le projet d’institution dédiée aux troubles autistiques pourrait ...
Une Maison de l’autisme à Reconvilier

Initialement prévu à St-Imier, le projet d’institution dédiée aux troubles autistiques pourrait voir le jour dans la Vallée de la Tavannes. La fondation qui le pilote négocie un terrain cantonal.

Si tout se passe comme prévu, la Maison de l'autisme pourrait sortir de terre à l'horizon 2027 à Reconvilier. (Photo : archives). Si tout se passe comme prévu, la Maison de l'autisme pourrait sortir de terre à l'horizon 2027 à Reconvilier. (Photo : archives).

C’est un projet dont on parle depuis bientôt 5 ans et qui suscite de grandes attentes. La Maison de l’autisme devrait bien voir le jour dans un avenir proche, mais finalement à Reconvilier, après plusieurs années d’obstacles et de rebondissements. La construction de cette structure dédiée aux enfants et adultes présentant des troubles autistiques était prévue initialement à St-Imier. La première mouture s’est d’abord heurtée à la Commission cantonale de protection des sites et du paysage. La seconde, envisagée sur un nouveau terrain, a été abandonnée en raison de l’explosion des coûts de la parcelle. Ces différents échecs n’ont pas refroidi Pascal Eggler et Cédric Mafille, le directeur de la Fondation La Pimpinière et son adjoint. Portés par leur optimisme et leur proactivité, ces derniers ont peut-être trouvé leur salut à Reconvilier, sur un terrain propriété du canton. Des négociations sont actuellement en cours.

Ce retard accumulé n’a pas que du mauvais. Il a permis de repenser le projet en y appliquant les préceptes de l’architecture dite sensorielle. « Elle est adaptée aux besoins spécifiques des personnes qui présentent des troubles autistiques », explique Cédric Mafille, lequel cite des paramètres tels que l’espace, la luminosité ou encore le bruit.

Cédric Mafille : « Limiter les désagréments qui peuvent provoquer des crises »

La Pimpinière espère régler rapidement l’acquisition du terrain à Reconvilier. Si tout se passe bien, le bâtiment pourrait sortir de terre à l’horizon 2027. Le projet initial, à St-Imier était devisé entre 12 et 15 millions de francs. Il est probable que les coûts de la nouvelle mouture soient plus importants, notamment en raison d’un redimensionnement du bâtiment. De la vingtaine de places d’accueil prévue au départ, on passera à 30 voire 40. Selon Pascal Eggler, des fonds ont déjà été réunis pour un montant supérieur à 8 millions de francs. Le solde des coûts fera l’objet d’une demande de crédit hypothécaire. /oza-jse


 

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