« Le dossier du lundi » : retour sur le « non » à la responsabilité environnementale

L’initiative pour la responsabilité environnementale a été balayée à près de 70% dimanche. ...
« Le dossier du lundi » : retour sur le « non » à la responsabilité environnementale

L’initiative pour la responsabilité environnementale a été balayée à près de 70% dimanche. Notre correspondante parlementaire revient sur les raisons du refus du texte des Jeunes Vert-e-s.

La population suisse a refusé à 70% des voix d’inscrire le respect des limites planétaires dans la Constitution ce dimanche. (Photo : Georges Henz). La population suisse a refusé à 70% des voix d’inscrire le respect des limites planétaires dans la Constitution ce dimanche. (Photo : Georges Henz).

Le peuple suisse a rejeté dimanche à près de 70% l’initiative « Pour la responsabilité environnementale ». Pour les opposants au texte des Jeunes Vert-e-s, c’est le délai de 10 ans qui aurait imposé des mesures drastiques à l’économie et la population qui posait particulièrement problème. La notion de limites planétaire a également été critiquée par les tenants du « non ». Interrogée par notre correspondante au Palais fédéral, Marie Vuilleumier, la conseillère nationale Simone de Montmollin (PLR), rappelle qu’un principe constitutionnel doit pouvoir être invoqué dans les tribunaux. Or, « ce concept de limite planétaire n’est pas figé dans le temps. Il repose sur la connaissance scientifique qui est amenée à évoluer. C’est pour cela qu’on ne peut pas le considérer comme une norme figée. En revanche, ça ne veut pas dire qu’on ne s’en préoccupe pas et qu’on ne l’intègre pas dans nos politiques publiques. »


Pour les Jeunes Vert-e-s, il était important de thématiser la question des limites planétaires comme le souligne Sheldon Masseraz, responsable de campagne des jeunes Vert-e-s Valais. « On a peut-être été un peu trop avant-gardistes ou futuristes, mais je pense que les limites planétaires vont revenir assez vite sur la table parce que c’est un enjeu essentiel pour le maintien des conditions de vie qui nous permettent de prospérer. »

Quant au délai de 10 ans, il est loin d’être considéré comme irréaliste. « La neutralité climatique en 2050, on ne peut pas commencer en 2048 pour l’atteindre, donc il faut vraiment commencer maintenant avec des mesures très efficaces à grande échelle », justifie le responsable de campagne des Jeunes Vert-e-s Valais. /mvu-mlm

 

Le dossier de Marie Vuilleumier :


Actualisé le

 

Actualités suivantes