L’élection de Martin Pfister au Conseil fédéral ce mercredi est « en tout cas une demi-surprise ». Ce sont les mots du vice-président du Centre et conseiller aux États jurassien Charles Juillard, qui a commenté l'élection du conseiller d'État zougois ce mercredi dans le Journal de 12h15. Le nouvel élu au gouvernement a « su s’imposer dans les contacts qu’il a eus avec les parlementaires fédéraux qui ne le connaissaient pas et mener une campagne de terrain avec ceux qui devaient l’élire », a estimé Charles Juillard.
A contrario, l'autre candidat du parti, Markus Ritter, a peut-être « payé les défauts de ses qualités ». Le centriste jurassien a expliqué : « Sa façon de traiter les dossiers, parfois d’être un peu arrogant vis-à-vis de ses collègues, a pesé. »
Charles Juillard : « Il [Martin Pfister] a l’avantage d’arriver de l’extérieur. »
Bien que Martin Pfister n’ait pas encore pratiqué la politique au niveau fédéral, « il sait où il met les pieds. Il est habitué à l’exécutif dans une période comme le Covid. »
Charles Juillard s'est dit confiant quant à sa capacité de dialoguer avec le Parlement et le Conseil fédéral. « Il a l’avantage d’arriver de l’extérieur et de pouvoir porter un regard différent, peut-être neuf sur certains dossiers », a conclu le Jurassien. /lge-mlm