Brosse en main, les taureaux tondus sont lavés, frottés, bichonnés avant de rejoindre la paille fraîche de la halle couverte. Un concours pour présenter les futurs taureaux reproducteurs était organisé mercredi sur le plateau.
Jean Siegenthaler vient de Mont-Soleil, il a apporté deux bêtes et comme tous les éleveurs ici, il a dû apprendre à ses taureaux à marcher au licol, près de l’Homme.
Pendant quelques minutes, un jury va passer en revue toutes les bêtes. Ce matin, il y a quatre races présentes « La Holstein - red Holstein, la Swiss Fleckvieh, la Simmental et la Montbéliarde », explique Jean-François Monnat, président de la fédération d’élevage bovin du Jura bernois qui organise l’événement. Selon lui, les attentes sont différentes en fonction de chaque spécificité : « la Simmental, doit présenter un taureau avec de la viande et qui se déplace sur de très bons membres ».
Reportage : Au concours de taureaux
Si les agriculteurs viennent des quatre coins de la région, ils ont tous le même objectif : obtenir le précieux « herd-book », ou livre généalogique en bon français. Ce registre officiel retrace l’origine de l’animal et il permet au taureau d’être assermenté reproducteur.
Sur les 24 participants présents au concours, les deux tiers sont originaires du Jura bernois. Les autres proviennent des cantons du Jura et de Neuchâtel. De quoi satisfaire les organisateurs qui estiment que « le taux de participation a été bon ». /vfe