Les médias sont sous pression dans le monde

Entre les attaques contre les médias américains sous la présidence de Donald Trump et les pressions ...
Les médias sont sous pression dans le monde

Entre les attaques contre les médias américains sous la présidence de Donald Trump et les pressions sur l’audiovisuel public, l’évolution de la liberté de la presse inquiète vivement Reporters sans frontières (RSF). 

La Maison Blanche s’est donné le droit d’exclure les médias de l’accès au président des Etats-Unis en février dernier. (Photo : EPA/FRANCIS CHUNG / POOL). La Maison Blanche s’est donné le droit d’exclure les médias de l’accès au président des Etats-Unis en février dernier. (Photo : EPA/FRANCIS CHUNG / POOL).

Les attaques contre les médias américains sont sans précédent depuis la réélection de Donald Trump. Le nouveau gouvernement menace, intimide et exclut les journalistes. Il a notamment lancé des actions en justice contre certains médias et modifié les conditions d’accès à la Maison-Blanche. Une évolution qui inquiète vivement Reporters sans frontières. Pour le secrétaire général de la section suisse de RSF, Denis Masmejan, la liberté de la presse est clairement en danger aux États-Unis. « Ce que fait Trump est tout à fait caractéristique de ce qu’on voit dans des régimes autoritaires, où le parti au pouvoir se bat pour contrôler le narratif des médias », explique-t-il au micro de notre correspondante à Berne, Marie Vuilleumier.

Denis Masmejan : « C’est presque un sketch, ça ferait presque rire si ce n’était pas la première puissance mondiale. »

L’attitude du gouvernement américain envers les médias rend encore plus compliquée la défense de la liberté de la presse au niveau mondial, regrette Denis Masmejan. Alors que les médias sont sous pression partout, y compris en Europe. Notamment avec la question du financement et de l’indépendance de l’audiovisuel public. « Les médias sont extrêmement fragilisés économiquement et sont l’objet de critiques permanentes. Ce qui rend la protection de la presse encore plus importante, mais encore plus difficile », souligne le secrétaire général. /mvu

Denis Masmejan : « Ce qui est problématique, c’est de voir à quel point c’est compliqué de redresser la barre politiquement. »


 

Actualités suivantes