Des directives pour les marques blanches et des défis financiers pour la FSFM

La gérante Pauline Queloz était l’invité de « La Matinale » ce mercredi pour revenir sur l’assemblée ...
Des directives pour les marques blanches et des défis financiers pour la FSFM

La gérante Pauline Queloz était l’invité de « La Matinale » ce mercredi pour revenir sur l’assemblée des délégués de la Fédération suisse du cheval franches-montagnes qui s’est tenue mardi dans les Grisons.

La gérante de la Fédération suisse du cheval franches-montagnes, Pauline Queloz était l’invité de « La Matinale » ce mercredi. La gérante de la Fédération suisse du cheval franches-montagnes, Pauline Queloz était l’invité de « La Matinale » ce mercredi.

Les délégués de la Fédération suisse du cheval franches-montagnes (FSFM) étaient réunis mardi aux Grisons. Au programme de l’assemblée, de nombreux points comme les comptes 2024 ou le budget 2025, le renouvellement de mandat de trois membres du comité, mais aussi de nouvelles directives sur les marques blanches. Pour parler de cette assemblée, la gérante de la FSFM Pauline Queloz était invitée dans « La Matinale » de ce mercredi.

Après un report l’an dernier de ce point, les nouvelles directives sur les marques blanches admises sur les étalons à la sélection nationale ont été adoptées par les délégués, mais non sans débat. « C’est un sujet toujours très émotionnel et controversé avec des avis différents entre la Suisse allemande et la Suisse romande », avoue Pauline Queloz, mais un compromis a finalement été trouvé. « Les règles ne seront plus basées sur un contrôle visuel du cheval, mais sur un contrôle basé sur les valeurs d’élevage du cheval, donc quelque chose de plus scientifique basé sur des valeurs génétiques », explique la gérante. Ces nouvelles directives sont faites pour éviter que le blanc ne se propage trop sur les chevaux de race franches-montagnes.

Les finances étaient également abordées. « Actuellement, la FSFM se porte bien. On a des comptes équilibrés et un budget équilibré », sourit Pauline Queloz qui s’attend tout de même à de gros coups durs en raison des coupes budgétaires de la Confédération. En effet, une révision de l’Ordonnance sur l’élevage pourrait changer les contributions de l’Office fédéral de l’agriculture octroyées à la FSFM. Cela pourrait représenter une perte de 300'000 francs sur un budget 1,7 million de francs. « C’est très dur, car cela va surement se répercuter sur nos éleveurs pour qui on devra certainement augmenter les prix de certaines prestations. On va évidemment se mobiliser. On a rédigé une prise de position qu’on a diffusée partout. On veut essayer de faire entendre raison à la Confédération et ainsi diminuer l’impact de cette révision », ajoute-t-elle. Les défis sont donc grands pour l’avenir. /lge


 

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