Un désaccord oppose le gérant de l’Hôtel-Restaurant Chasseral et la commune de Nods, concernant l’exploitation du parking du Chasseral. Le propriétaire de l’Hôtel veut le rendre payant, mais la commune l’interdit.
5 francs la journée, 25 francs la nuit. Voici les prix auxquels le gérant de l’Hôtel-Restaurant Chasseral, Elias Vogt, aimerait faire payer les places de parking à côté de son établissement, pendant la saison estivale. Il avait même placé un horodateur et un panneau explicatif, comme rapporté par le Journal du Jura le 14 avril dernier. Suite à cela, la commune de Nods a décidé le 16 avril d’interdire l’utilisation de l’horodateur, en sa qualité d’autorité de police des constructions. Elle demande à l’établissement de le couvrir. Une décision qui ne convient pas à Elias Vogt, qui affirme aujourd’hui par communiqué également que son exploitation du parking est légale, étant donné que l’horodateur est placé à l’intérieur de son bâtiment.
Les deux parties basent leurs arguments sur une décision de la Préfecture du district de la Neuveville de 2006, qu’elles l’interprètent différemment. Selon la commune, cette décision stipule qu’une partie du parking était destinée aux besoins publics pour les visiteurs du Chasseral, et l’autre pour l’Hôtel, même si l’intégralité des places de parking se situent sur la propriété de l’établissement. Selon Elias Vogt, comme il l’affirme via son communiqué, la décision de la préfecture ne portait que sur les dimensions du parking.
Il y affirme aussi que si le parking n’est pas réservé exclusivement à la clientèle de l’hôtel, cela n’empêche en rien son exploitation commerciale. Et qu’en contrepartie, plusieurs services gratuits sont proposés aux usagers du parking.
Ce désaccord concernant l’exploitation du parking n’est pas nouveau. Un recours, déposé par l’Hôtel Chasseral, est toujours pendant au Tribunal administratif du canton de Berne à ce sujet. La question de l’exploitation de ce parking est encore en suspens. /cgr