Dans quelques heures, le tant attendu et mystérieux conclave s’ouvrira au Vatican. Les cardinaux-électeurs se réuniront ce mercredi dans la chapelle Sixtine pour choisir parmi eux le successeur du Pape François décédé le 21 avril dernier. Comment se déroule le conclave, coupé du monde ? Quels sont les enjeux ? Le Jurassien Sylvain Queloz, président de l’Association des anciens gardes suisses pontificaux et théologien, a décortiqué l’évènement dans « La Matinale ». Les 133 cardinaux-électeurs qui seront réunis à huis clos ont été en grande partie (108 d’entre eux) nommés par François « dans les endroits les plus improbables du monde. Ces cardinaux, pour la plupart, ne se connaissent pas. Certains ne parlent pas italien donc c’est particulièrement intéressant », explique Sylvain Queloz. En effet, avec 70 pays représentés, ce conclave sera le plus international de l’histoire. Les congrégations générales qui se tiennent jusqu’au conclave permettent de faire émerger des favoris, notamment « Pietro Parolin, numéro deux du Pape François, un homme qui a une grande expérience dans la diplomatie », estime Sylvain Queloz.
Le conclave débutera mercredi à 16h30 et les cardinaux enchaîneront les tours de vote. Un cardinal doit obtenir deux tiers des voix pour être élu. /mmi