L’État se félicite des premiers effets du Plan mobilité

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L’État se félicite des premiers effets du Plan mobilité

250 employés d’État ont obtenu l’an dernier une contribution financière pour un abonnement de transport public, contre moins d’une centaine en 2022 avant que ne soit lancé le Plan mobilité qui vise à réduire l’usage de la voiture.

Avec les parkings devenus payants, les transports publics sont de plus en plus utilisés par les employés d'Etat. (Photo d'illustration : Chemins de fer du Jura). Avec les parkings devenus payants, les transports publics sont de plus en plus utilisés par les employés d'Etat. (Photo d'illustration : Chemins de fer du Jura).

Les employés d’État jurassiens prennent de plus en plus les transports publics pour se rendre au travail à en croire les premiers chiffres du Plan mobilité. L'État a accordé l'an dernier 250 contributions financières pour l'achat d'abonnement de train ou bus, alors que le chiffre se situait sous la centaine en 2022. Les autorités cantonales y voient là les premiers effets du Plan mobilité, lancé en 2023, qui visait à réduire l'usage de la voiture pour les quelque 1700 employés de la fonction publique. « On constate aussi des effets sur l’utilisation du vélo, le nombre de collaborateurs qui viennent à vélo a particulièrement augmenté », relève David Asséo, chef de la section de la mobilité et des transports au sein du Service du développement territorial.

David Asséo : « Les changements d'habitude prennent du temps, mais un effet est déjà clairement mesurable. » 

Le Plan mobilité a notamment rendu payants les parkings de l'État, incitant les collaborateurs à emprunter les transports publics en contribuant financièrement à l'achat d'abonnements.


Le parking payant ? « Dans l’ensemble, les gens jouent le jeu »

« Au début il y a eu des mouvements de mauvaise humeur, mais les choses se sont tassées. Dans le Jura, on n’avait clairement pas l’habitude du parking payant. On sait aussi que des collaborateurs ont changé leur lieu de stationnement pour éviter de payer l’abonnement de stationnement à 40 francs par mois. Mais dans l’ensemble, les gens jouent le jeu et on constate aussi une forte proportion d’achats de ces abonnements », souligne David Asséo, conscient aussi que « les changements de comportement prennent un peu de temps ».

« Des mouvements d'humeur, mais les choses se sont tassées. »

Une inégalité était cependant apparue avec les enseignants du secondaire 1, engagés par les communes et non par le canton, qui ne payaient pas leur stationnement, car pas soumis au même régime. L'État avait alors invité les communes à dupliquer le modèle étatique sur leur territoire afin d’harmoniser les pratiques, ce qui est encore loin d’être généralisé. « Certaines communes l’introduisent comme Haute-Sorne, Develier, Porrentruy, Delémont qui connaissait cela depuis un certain temps. On voit donc là aussi un changement d’approche sur ces questions de stationnement. C’est la moindre des choses qu’il y ait une sorte de redevance parce que ce sont des surfaces publiques utilisées à des fins privées », défend le chef de la section de la mobilité. L’État devrait publier prochainement un premier bilan plus détaillé du Plan mobilité. /jpi


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