Cœurs de métier : Michel Grosjean

Son univers de travail est fait d’immenses constructions en métal, de dédales d’escaliers et ...
Cœurs de métier : Michel Grosjean

Son univers de travail est fait d’immenses constructions en métal, de dédales d’escaliers et d’énormes machines : Michel Grosjean travaille depuis 31 ans à la cimenterie Vigier SA à Péry. Il s’occupe des installations électriques qui alimentent toute l’usine

L’une des tâches de Michel Grojean : contrôler que les installations électriques fonctionnent. Ici, une sonde qui mesure les gaz présents dans le four, qui sert à cuire l’un des composants du ciment. L’une des tâches de Michel Grojean : contrôler que les installations électriques fonctionnent. Ici, une sonde qui mesure les gaz présents dans le four, qui sert à cuire l’un des composants du ciment.

Au cœur de l’usine Vigier à Péry, sur le parking des visiteurs, d’immenses silos nous entourent. Un constat à ce stade : on se sent tout petit ici.

Notre invité s’occupe des installations électriques dans lesquelles transitent des quantités de courant astronomiques, venues directement des lignes à haute tension.

Le but : alimenter des fours et des broyeuses pour concasser la roche et en faire du ciment.

Un trousseau de clé à la main, Michel Grosjean, nous emmène pour nous faire découvrir son métier : il est chef de la métrologie, donc des contrôles sur le système électrique de la cimenterie. Autrement dit, un métier qui ne s’apprend dans aucun manuel unique, tant l’entreprise est hors norme.

Avant tout, il faut se changer : chaussures de sécurité, casque, lunettes et gilet jaune fluo, style voyant et sécure, collection chantier printemps-été 2025. 

C’est parti ensuite pour un labyrinthe d’escaliers, d’immenses entrepôts, de tours en métal.

Michel Grosjean dirige une équipe qui s’occupe de contrôler les installations électriques aux quatre coins du site. Par exemple une sonde de mesure de gaz présents dans le four, qui cuit la farine pour obtenir du clinker, un des composants nécessaires à la fabrication du ciment. Petite info en passant, le four en question chauffe à 1000 degrés. 

Dans ses explications tout au long de la visite, on ressent la passion de notre hôte pour les machines, la technique et la résolution de problèmes. « Je suis quelqu’un de très manuel, peut-être un peu carré oui », dit-il un sourire aux lèvres. /Jse


 

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