L'extension de la centrale solaire de Mont-Soleil entre dans sa phase scientifique. Les porteurs du projet indiquent ce mardi qu'une première table photovoltaïque sera installée à la fin du mois pour une période de deux ans durant lesquels les instigateurs entendent récolter un maximum de données sur l'impact d'une telle structure sur la nature. Pour rappel, le projet d'extension a été validé l'an dernier par la population de St-Imier mais que le dossier est toujours combattu par une opposition. C'est la raison pour laquelle seule une table sera installée pour l’instant. L’objectif de cette démarche est de mesurer l’effet de cette installation sur la végétation environnante, mais aussi sur le climat et sur le bétail. Il s’agit d’une démarche scientifique dont les résultats doivent permettre d’alimenter les recherches en la matière, comme l’explique Cédric Zbinden, directeur des Forces électriques de La Goule, l’un des partenaires du projet d’extension :
Cédric Zbinden : « Le but de cette démarche est de valider les hypothèses qui ont été formulées jusqu’à présent »
Le lancement de cette démarche pose toutefois une question : pourquoi une telle évaluation arrive un an après le vote de St-Imier sur l’extension de la centrale solaire ? A cette question, Cédric Zbinden répond tout d’abord qu’une évaluation de cette ampleur n’aurait pas pu être mise en œuvre avant le scrutin. Et les résultats ne feront pas changer le projet valider par la population :
« On pourrait se passer de ces tests »
L’évaluation sera menée conjointement par la Haute école spécialisée bernoise à Bienne, la Haute école des sciences agronomiques de Zollikofen et la Haute école spécialisée de la Suisse italienne. /amo