Une fermeture prolongée du Tunnel de Choindez sur l’A16, jusqu’à 9h20 ce vendredi matin, en raison d’un problème technique durant des travaux nocturnes a entraîné d’importantes perturbations pour les automobilistes qui ont mis jusqu’à 2h pour relier Delémont et Moutier.
Les véhicules sont à l'arrêt vendredi matin entre Delémont et Court.
La matinée a été éprouvante pour les automobilistes qui circulaient ce vendredi matin entre Delémont Est et Court. D’énormes bouchons se sont formés en raison d’une fermeture prolongée du Tunnel de Choindez sur l’A16 après des travaux nocturnes de marquage en vue du renouvellement du revêtement routier.
« Les trois premières nuits se sont bien passées, mais cette nuit la peinture n’a pas séché en raison d’un problème technique pour lequel nous n’avons pas encore d’explications précises de l’entreprise concernée. La réouverture prévue à 5h a dû être décalée de quart d’heure en quart d’heure, mais on a dû se résoudre à laisser le secteur fermé. Ce n’était pas possible d’ouvrir, si vous roulez sur la peinture fraîche, je vous laisse imaginer le patchwork dans le tunnel ! », explique Daniel Stadelmann, chef de l’unité territoriale en charge de l’entretien des routes nationales au sein du Service jurassien des infrastructures. Autre problème, l'itinéraire de déviation via Choindez était aussi perturbé par des travaux et une circulation alternée dans le village. Le tronçon entre Delémont Est et Court n’a finalement pu rouvrir qu’aux alentours de 9h20, incitant les automobilistes à prendre leur mal en patience.
Daniel Stadelmann explique pourquoi le tunnel n'a pas pu ouvrir plus tôt :
Des bouchons « jusqu'à la boucherie de Courrendlin »
« Deux heures de bouchon entre Delémont et Moutier », s’agacent des automobilistes auprès de RFJ. La file de voitures s’étale « jusque devant la boucherie de Courrendlin », constate un conducteur.
Les derniers travaux sont prévus la nuit prochaine entre la sortie du Tunnel du Raimeux et celui de Moutier avec réouverture prévue à 5h samedi matin. « Espérons qu’on n’aura pas le même genre de problème, mais je ne crois pas », conclut Daniel Stadelmann. / comm-jpi-jad
