Des rats se baladent dans les rues de Bienne

Les rongeurs sont régulièrement aperçus dans le secteur de la gare de Bienne, mais aussi dans ...
Des rats se baladent dans les rues de Bienne

Les rongeurs sont régulièrement aperçus dans le secteur de la gare de Bienne, mais aussi dans le quartier de Boujean. Leur présence accrue questionne.

La présence de rats dans les villes augmente en raison du réchauffement climatique. (Photo libre de droits : illustration.) La présence de rats dans les villes augmente en raison du réchauffement climatique. (Photo libre de droits : illustration.)

À côté de la gare de Bienne, des personnes ont signalé la présence de rongeurs auprès des autorités biennoises. À Boujean, des rats sont aussi régulièrement aperçus sur les trottoirs.

Les rongeurs proviendraient apparemment d’immeubles privés. Selon la Ville, dans ce genre de cas, c’est d’abord aux propriétaires des immeubles en question de prendre les mesures nécessaires et d’appeler des dératiseurs. Pour Cyrill Muhlenstein, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Les rongeurs font partie de la vie urbaine et aucun problème grave n’a été signalé ces derniers mois ou années.

Selon le responsable de la voirie, il suffit juste d’un sac-poubelle laissé hors du container ou d’une fuite de canalisation pour les attirer.

Cyrill Muhlenstein : « L’important c’est que les ordures ne soient pas jetées dans la rue. »

Une prolifération accrue avec les températures qui augmentent

Avec le réchauffement climatique, les rats deviennent toujours plus nombreux dans les villes, c’est ce qu’indique une étude de l’Université de Richmond aux États-Unis, publié dans un article de la RTS. Selon l’étude, la présence d’îlots de chaleur amène des conditions plus favorables à la reproduction des rongeurs. L’augmentation de la taille de la population humaine et l’urbanisation sont également susceptibles de fournir davantage de déchets pour leur nourriture.

À Bienne, si la situation venait à s’aggraver et que les privés ne réagissaient pas, la ville devrait probablement intervenir.

Cyrill Muhlenstein : « Il faut voir la situation sur place, voir si on peut faire quelque chose. »

Pour lutter contre la prolifération de rats, une solution serait alors de végétaliser les villes, conclut l’étude de l’Université américaine. /mbe


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