Débattu pour la deuxième fois en assemblée communale ce lundi, le projet d’indépendance énergétique a finalement passé la rampe après un refus des citoyens en octobre.
L'école de Montfaucon, où s'est tenue l'assemblée communale, bénéficiera de la pose de panneaux solaires sur son toit. Ceci sera l'une des premières installations en lien avec le projet accepté lundi. (Photo : archives).
Le Conseil communal de Montfaucon aura dû s'y prendre à deux fois. L’exécutif a proposé aux citoyens une deuxième version de son projet d’indépendance énergétique en partenariat avec Inergia et Primeo Energie. Après un refus de la population en octobre, les ayants-droit ont finalement décidé lundi soir en assemblée communale d’accepter la nouvelle mouture. A bulletins secrets et par 74 voix contre 28 et 2 abstentions, ils ont approuvé un crédit de 40’000 francs pour la création de la société Services Industriels Montfaucon SA (SIM SA). « Pour nous c’est vraiment quelque chose de fantastique. On y croit énormément et le Conseil communal a beaucoup travaillé là-dessus », réagit avec soulagement le maire de Montfaucon.
Xavier Schaffter : « Le fait que le projet passe aujourd’hui est un grand pas en avant. »
Selon Xavier Schaffter, le financement « plus serein et moins risqué » du projet ainsi que la mise en retrait de l’exécutif lors de la présentation de cette nouvelle version ont permis de faire pencher la balance. L’élu taignon précise que les prochaines étapes consisteront à créer SIM SA puis poser des panneaux photovoltaïques sur le toit de l’école et s’approcher des citoyens pour savoir s’ils veulent remplacer leur chaudière à mazout par un système plus écologique.
Vers plus de sérénité dans la commune ?
Alors que Montfaucon est empêtrée dans une situation tendue depuis plusieurs années, l’adoption du projet pourrait bien sonner comme un déclic. « On aimerait que les choses s’apaisent. On verra si c’est possible », souffle le maire franc-montagnard. Présents à l’assemblée communale, les délégués cantonaux aux affaires communales Christophe Riat et Julien Buchwalder ont tenu un discours « axé sur la constructivité », relate Xavier Schaffter qui espère que ce projet sera l’occasion de « se mettre autour d’une table pour développer quelque chose ensemble. » /nmy
