L'artiste belge Cécile de France sera présente ce vendredi lors de l'ouverture du Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF), où sera projeté le nouveau long-métrage de Yann Gozlan « Dalloway ». Le festival proposera 127 films jusqu'au 12 juillet.
L'actrice Cécile de France présentera « DALLOWAY », de Yann Gozlan, ce vendredi lors de la cérémonie d'ouverture du NIFFF. (Photo : NIFFF)
C’est parti pour le NIFFF ! Avec des invités de marque. L'artiste belge Cécile de France sera notamment présente ce vendredi lors de l'ouverture du Neuchâtel International Fantastic Film Festival, où sera projeté le nouveau long-métrage de Yann Gozlan « Dalloway ». Le festival proposera 127 films jusqu'au 12 juillet.
La cérémonie d'ouverture du NIFFF se déroulera notamment en présence de la directrice de l'Office fédéral de la culture Carine Bachmann, du conseiller aux Etats neuchâtelois Baptiste Hurni (PS), président du NIFFF, et de Céline Vara (Les Vert-e-s), conseillère d'Etat en charge de la culture. Après les discours, « Dalloway », thriller d’anticipation questionnant les dérives de l’intelligence artificielle, sera projeté. Un film qui s’inspire de notre temps : « C’est en 2028. Donc ce n’est pas non plus un film d’anticipation ou de science-fiction ou une dystopie. On reconnaît des choses de notre époque. C’est toujours plus fort dans un thriller si on peut s’identifier aux personnages. » explique Cécile de France dans un entretien accordé à RTN.
Cécile de France : « C’est vraiment la problématique de notre époque : ce monstre qu’on a créé et qui nous échappe. »
Ce film a été salué lors du dernier Festival de Cannes. Cécile de France y interprète une écrivaine confrontée à une intelligence artificielle aussi brillante qu’envahissante à laquelle Mylène Farmer prête sa voix : « On a eu la chance de pouvoir se rencontrer avant le tournage et enregistrer sa partition, on va dire ! » concède Cécile de France. « Et ce qui a été intéressant pour moi, c’est de me rendre compte à quel point l’anthropomorphisme est une des spécificités de nous, êtres humains. Puisque je n’ai pas pu m’empêcher de créer avec elle un lien, alors que dans l’histoire, je dois partir de zéro avec mon assistante virtuelle. »
« C’est petit à petit que se crée ce lien intime. »
La 24e édition du festival va proposer des thématiques comme la parentalité, la santé mentale, les représentations féminines à l'écran ou les identités queer. Quatorze films seront projetés en compétition internationale, souvent en présence de réalisateurs ou d'acteurs.
Le film helvético-germano-autrichien « Mother's baby » de Johanna Moder devrait séduire le public, tout comme « Alpha » de la réalisatrice française Julia Ducournau, qui a remporté la Palme d'or à Cannes en 2021 pour « Titane ». Son dernier long-métrage sera projeté en première internationale.
Nouvel open air
Le jury de la compétition internationale est composé de l'écrivain français Jean-Baptiste del Amo, de l'illustratrice américaine Emil Ferris, de l'autrice française Hélène Frappat, du réalisateur taïwanais John Hsu et du styliste prodige belge Olivier Theyskens.
Sur les 127 oeuvres proposées, dont 12 en première mondiale, 40 sont des courts-métrages. De nombreux invités, dont des acteurs, actrices, réalisateurs et réalisatrices, vont être présents. La manifestation se clôturera samedi 12 juillet avec la première européenne de « Hi-five », comédie fantastique coréenne.
Après un millésime record en 2024, avec plus de 63'000 visiteurs, le NIFFF a revisité son open air qui aura une capacité d'accueil de 800 spectateurs. Les Halles Obscura seront constituées de transats, de chaises et des terrasses des cafés-restaurants de la place, un peu à l'image de la Piazza Grande à Locarno. Le public pourra y revoir des classiques du cinéma, comme par exemple le film « Picnic at hanging rock » de Peter Weir. /aju-ATS