Dans dix jours, les Suisses se prononceront sur deux objets fédéraux : l’abolition de la valeur locative et l’introduction d’une identité numérique officielle. Tour d’horizon des mots d’ordre arrêtés par les partis jurassiens.
Dans dix jours, les Suisses sont appelés aux urnes. Deux objets sont au menu du scrutin fédéral du 28 septembre. Le premier concerne la valeur locative, ce revenu fictif que doivent déclarer les propriétaires occupant leur logement, avec une réforme qui pourrait mener à son abolition et à de nouvelles règles pour les résidences secondaires. Le second porte sur l’introduction d’une identité électronique officielle, délivrée par l’État, pour simplifier les démarches en ligne. Tour d’horizon des mots d’ordre donnés par les partis politiques jurassiens.
L'abolition de la valeur locative divise le monde politique jurassien. À gauche, le PSJ, le CS-POP et les Vert-e-s rejettent le texte. Le PEV Les Socio-Chrétiens soutient son abolition. Au centre, le PCSI et Le Centre disent NON, ce dernier se démarquant ainsi de la ligne du parti national. Après de longs débats, les Vert’libéraux ont choisi de laisser la liberté de vote, une option également retenue par le PLRJ, qui se distingue de son parti national favorable à l’objet. L’UDC, de son côté, appelle aussi à voter NON. Quant à la Chambre immobilière jurassienne, elle a exposé à ses membres les avantages et les inconvénients de la réforme, sans prendre position.
Soutient quasi unanime pour l’e-identité
Le 28 septembre, les Suisses se prononceront également sur la loi fédérale relative aux services d’identification électronique. La quasi-totalité des partis jurassiens soutient ce projet d’identité numérique délivrée par l’État. Seule l’UDC s’y oppose, arguant d’un risque pour la sphère privée. Le CS-POP a décidé de laisser la liberté de vote. /tna









