Un acquittement a été prononcé jeudi en fin d’après-midi à Porrentruy, dans une affaire pénale de contraintes sexuelles. Les faits reprochés au prévenu remontaient à fin 2008. Apprentie cuisinière, la plaignante prétendait avoir été embrassée contre son gré par un de ses supérieurs à au moins deux reprises. Elle disait aussi avoir subi des attouchements.
Deux versions opposées
Il y a bien eu deux baisers, c’est ensuite que les versions divergent. Interrogé jeudi après-midi, le prévenu n’a pas nié avoir embrassé la jeune apprentie. Un geste qu’il regrette. Cela dit, il a nié la contrainte : pour lui, l’envie et l’initiative étaient partagées. Il a affirmé qu’il n’y a pas eu d’autres attouchements que ces baisers. Deux versions opposées, à l’image des plaidoiries qui ont suivi. Au final, le juge pénal Pascal Chappuis a suivi la défense. Il a estimé qu’au vu des antécédents juridiques et psychologiques de la plaignante, un doute existait sur la crédibilité des accusations. Selon lui, les preuves étaient insuffisantes, et le doute profite à l’accusé. /cad