Greatbatch présente son plan social. La direction du groupe américain qui souhaite supprimer 180 emplois sur ses sites d’Orvin et de Corgémont a convoqué mardi le personnel pour l’informer de sa proposition. Un plan social qui aurait été bien accueilli selon le porte-parole de Greatbatch. Dans les grandes lignes le document prévoit deux volets : le premier concerne les indemnités de licenciement. Elles prévoient un mois de salaire par année d’ancienneté avec un minimum de 3 mois et un maximum de 12 mois. La mesure est toutefois assortie d’une condition : que l’employé reste jusqu’à la fin du préavis de licenciement. Le deuxième volet concerne l’aide à la transition et à la formation. Greatbatch s’engage notamment à payer des formations complémentaires aux employés les moins qualifiés.
Greatbatch n’entre pas en matière sur les revendications d’Unia
Le personnel doit prendre position sur ce plan social jusqu’à vendredi. Le délai de consultation ne sera en effet pas prolongé, comme le demandait Unia à l’issue d’une assemblée du personnel qui s'est tenue le 4 juillet. Selon le porte-parole de Greatbatch, les entretiens individuels montrent que les employés souhaitent être fixés rapidement. Il rappelle également que le personnel n'a pas fait de demande directe à la direction concernant l'élection d'une représentation du personnel.
Greatbatch dit vouloir tout mettre en œuvre pour trouver les meilleures solutions pour le personnel. Le président du groupe viendra d’ailleurs spécialement des Etats-Unis pour participer à une table ronde mise sur pied par le canton de Berne.
Nouvelle assemblée du personnel
Unia, de son côté, organise une nouvelle assemblée du personnel mercredi après-midi à la salle de spectacles de Corgémont. Le syndicat note que le « groupe exerce des pressions inadmissibles sur les travailleurs et travailleuses pour accepter un plan social non-négocié et comportant des conditions inacceptable ». La participation à cette assemblée est déterminante pour la suite selon Unia. /ves