La fin du monde, et après ?

couverture de l'ouvrage

« Je ne suis pas un éveilleur de conscience, tout le monde sait que l’on vit dans un monde extrêmement fragile ». Ce constat est de Roland Hammel, et il est au cœur de son premier roman : Les Oubliés du Jugement dernier. Un groupe d’hommes y sont les derniers survivants d’une communauté anéantie. Le narrateur fait partie de ces témoins de la fin d’un monde. Il déambule sur une planète où tout est à rebâtir. De cette fiction, le Jurassien n’en dissimule pas les sources. Son récit apocalyptique se construit sur les ruines d’une société : la nôtre. Tout y converge en effet, aux yeux de cet écrivain écologiste, pour que la destruction que son roman évoque, anticipe la réalité.

 

Un écologiste engagé

Roland Hammel se définit comme un « écodidacte radical ». Sa vision de notre monde actuel rejoint celle de sa fiction : catastrophes naturelles, ravages écologiques, mauvaise gouvernance économique et politique mènent à sa ruine. Enclin à voir en sa fiction un message politique, Roland Hammel précise qu'elle « doit servir à communiquer ce que je pense ».

 

Un roman prédictif ?

Est-ce un roman d’anticipation ? Si c’est le cas, Les Oubliés du Jugement dernier imaginent donc le pire. Ce récit abat une pluie d’astéroïdes sur la terre. Et comme pour les dinosaures il y a 65 millions d’années, notre société en ressort décimée. Ceux qui ont réchappé de la catastrophe tentent de la repeupler et de repartir sur des bases saines et solidaires. Dans cette optique, son roman rassemble les débris et raconte le jour d'après.

Roland Hammel dédicacera Les Oubliés du Jugement dernier à Porrentruy à la Libraire Le Pays, le samedi 28 juillet de 11 heures à 13 heures. /gcb


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