Le cheval Franches-Montagnes en ville comme à la campagne

Un attelage pour le tourisme

Le cheval Franches-Montagnes trouve un nouvel emploi. Le char attelé a la faveur de la cote dans un nombre croissant de communes suisses pour des travaux divers et variés, de l’arrosage des plantes au ramassage des ordures en passant par le transport scolaire ou le tourisme. Ce type de traction présent e l’avantage d’être plus écologique, moins bruyant et d’être un facteur d’intégration sociale. Un prototype de calèche à assistance électrique est d’ailleurs à l’essai dès la semaine prochaine à Avenches pour le ramassage des déchets. Or la race jurassienne est particulièrement adaptée à ce genre d’emploi.

Si cet emploi ne lui ouvre pas de perspective de débouché prospère, il lui offre une belle carte de visite. Dans le Jura, berceau du cheval Franches-Montagnes, seules une ou deux communes songent à se doter d’un service similaire. Un constat qui surprend quelque peu Pierre Berthold, président de la fédération jurassienne d’élevage chevalin, pour qui le Jura, en tant que pays du cheval, devrait être précurseur en la matière. Il attribue ce manque d’enthousiasme à un déficit d’image : le cheval Franches-Montagnes est encore perçu comme un cheval pour la campagne alors qu’il a été sélectionné depuis des années pour le loisir et des tâches légères. La Fédération entend d’ailleurs bien démontrer que l’utilisation du cheval pour divers travaux communaux est un outil moderne qui répond aux attentes actuelles. Elle prospecte d’ailleurs auprès de différentes communes du canton. /iqu


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