Une touche jurassienne au sommet de la Francophonie. Il s’est tenu il y a une semaine à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. La ministre jurassienne Elisabeth Baume-Schneider était du voyage, elle représentait les cantons au sein de la délégation helvétique.
La Franc-Montagnarde participait déjà au troisième sommet de la Francophonie de sa carrière politique, après Québec en 2008 et Montreux en 2010. « J’étais très partagé sur le fait que ce sommet se déroule au Congo explique la ministre, par rapport au président Kabila qui n’est pas le plus joyeux des chefs d’Etat. Mais j’ai compris qu’il était important aux yeux des Africains que ça se passe chez eux. C’est une question de dignité, de reconnaissance pour l’Afrique. ».
Quant à savoir ce que la présence d’une ministre à un tel sommet peut apporter au Jura, Elisabeth Baume-Schneider se montre lucide. « Il faut pas en attendre des choses incroyables. Ça permet d’exister, mais le Jura peut vivre sans être représenté au sommet de la Francophonie. Chaque fois qu’on parle du canton à l’extérieur, il a quelque chose de positif. » /clo