Un débat sur l’éventualité de débattre d’un nouveau canton. De nombreuses personnalités impliquées en vue du vote du 24 novembre confrontaient leurs idées jeudi soir au CIP à Tramelan.
Six intervenants ont échangés leurs points de vue : Dick Marti, président de l’AIJ et Andreas Gross, conseiller national zurichois. Suivis par Elisabeth Baume Schneider, ministre jurassienne, face au conseiller d’Etat bernois Bernhard Pulver. Enfin Virginie Heyer, co-présidente de « Notre Jura bernois », et Stéphane Boillat, co-président de « Construire ensemble ». Les débats ont notamment tourné autour de l’éventualité de créer une assemblée constituante interjurassienne.
Stéphane Boillat a pour sa part recentré la question au moment où Virginie Heyer parlait d’un vieux projet, datant de 74. « Non » dit-il, le projet est justement à définir et seul un "oui" le permettra. Enfin Elisabeth Baume Schneider n’a pas manqué de rebondir sur l’expression de « parlotte », en ajoutant qu’il s’agit d’une réelle remise en question, pas uniquement dans le Jura bernois mais aussi dans le canton du Jura, et qu’il s’agit à présent de susciter l’envie de ce débat auprès de la population.
Pour Andreas Gross « Aucune génération n’a le droit de décider pour l’éternité ». Une manière pour lui de souligner que même un « non » cet automne ne mettrait pas fin à la question jurassienne. /lcu