Le rôle de l’agricultrice manque de visibilité. Fort de ce constat, un projet Interreg, nommé FARAH, cherche à comprendre cette situation. Soutenues par des instances cantonales et fédérales, une trentaine d’agricultrices du Jura, du Jura bernois, de Neuchâtel, de Vaud et de France voisine (les départements du Doubs et du Jura et le territoire de Belfort) se penchent sur des actions concrètes pour y remédier. Par exemple, une liste a vu le jour. Elle permet de répondre à toutes les questions que peuvent se poser les paysannes. Le statut de la femme au sein de l’exploitation est aussi analysé. Christine Œuvray de Chevenez, qui fait partie de ce groupe de travail, insiste sur le fait qu’un salaire doit être attribué à la femme afin de reconnaître son activité sur la ferme. Une des actions vise à sensibiliser les exploitants à cette problématique. Un colloque sur inscription se tient le 28 octobre à Pontarlier pour apporter les premiers résultats après deux ans de travail. /nqu
La place de la femme dans l’agriculture
Le rôle de l’agricultrice manque de visibilité. Fort de ce constat, un projet Interreg, nommé ...
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