L’éco-point de Vendlincourt sur la bonne voie

Les autorités de Vendlincourt ont reçu le permis de construire pour l’éco-point au début de ...
L’éco-point de Vendlincourt sur la bonne voie

Les autorités de Vendlincourt ont reçu le permis de construire pour l’éco-point au début de ce mois. Le projet a été placé en dépôt public en juillet 2012. La commune ajoulote a voulu prendre son temps, afin de proposer un dossier solide. Elle a notamment dû se conformer à certaines exigences minimes, telles que l’emplacement des fenêtres. L’éco-point est prévu au centre du village, en face de l’école. Il s’agit d’une zone accessible à toute la population, ce qui représente un avantage certain selon la maire du village, Catherine Corbat.

L’éco-point possède plusieurs avantages

Les autorités communales soulignent la nécessité d’installer un éco-point sur leur territoire. Selon la maire, les déchets sont mal triés à Vendlincourt. Les habitants mélangent les détritus et en laissent une partie à même le sol, devant les bennes. Le projet prévoit de mettre sur pied une petite bâtisse en bois qui pourrait être fermée à clé.

Pour parvenir à installer cet éco-point, des travaux relativement importants sont nécessaires. Une ancienne maison doit être détruite. Celle-ci appartient au syndicat des eaux de la Vendline. Son président regrette de devoir démolir des bâtiments historiques, mais selon lui, « il faut se rendre à l’évidence. Cette bâtisse tombe en ruine et elle est dangereuse, non seulement pour les habitants, mais également pour l’environnement ».

Le bâtiment menacé de destruction se situe en effet sur une zone sensible pour la protection des eaux. S’appuyant sur une loi, le syndicat affirme qu’aucune construction ne peut y voir le jour et qu’une restauration de la bâtisse actuelle est exclue. C’est pourquoi l’éco-point serait érigé à côté de cette zone et que cette dernière resterait déserte.

Une initiative qui ne fait pas l’unanimité

Voilà une année et demie que les autorités attendent que le permis de construire leur soit octroyé. Plusieurs oppositions ont vu le jour, émanant de diverses associations. Patrimoine Suisse, l’Association de Sauvegarde du Patrimoine Rural Jurassien (ASPRUJ) et l’Association La Charmille ont notamment manifesté leur mécontentement. Cette dernière avait déjà fait parler d’elle dans le dossier tendu de l’implantation d’un circuit automobile à Vendlincourt. Chacune de ces entités possède désormais un peu moins de 30 jours pour faire recours, faute de quoi les premiers coups de pelle pourront être donnés. /mle


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