Pour leur dernière séance 2013, les conseillers de ville delémontains ont rapidement passé les points à l’ordre du jour lundi soir à l’Hôtel de ville de Delémont.
Il n’en reste pas moins que les objets discutés avaient leur importance. Le législatif a notamment accepté par 24 voix contre 1, la création d’un poste de surveillant au Centre sportif. La personne entrera en fonction dès l’an prochain à 100%. Les nombreux changements opérés depuis l’inauguration du Centre en 1982, notamment en matière d’hygiène et de sécurité, explique cet engagement supplémentaire. Cette proposition a provoqué quelques remous au sein du législatif avant le vote. La principale critique qui est ressortie est le budget déficitaire de la ville de Delémont et donc le manque de finances pour créer un nouveau poste.
Dans un deuxième temps, le Conseil de ville s’est prononcé à la majorité en faveur de la création de 1,45 poste à la Maison de l’enfance. Des engagements nécessaires pour l’institution, selon le Conseil communal, qui compte depuis la rentrée douze places d’accueil supplémentaires.
Une nouvelle policière
La ville de Delémont a enfin trouvé une candidate pour renflouer les rangs de la police municipale. En réponse à une question orale sur la sécurité de Dominique Baettig (UDC), le maire Pierre Kohler a annoncé l’engagement dès le 1er janvier d’une agente supplémentaire à la police locale. Le maire a ajouté qu’un second poste était cependant toujours à pourvoir.
Débats houleux autour des Jardins
Les discussions ont quelque peu tourné au vinaigre lundi soir au sujet d’une question écrite du groupe CS-POP-Verts pour garantir l’accessibilité à tous du spectacle Révolte aux Jardins. Question qui demandait à la municipalité si elle avait le pouvoir d’inviter la Confrérie des Jardiniers à revoir sa politique de prix à la baisse. Les mots « censeur de gauche », « comme au temps des régimes totalitaires des pays communistes » ou « semeur de zizanie » ont été évoqués à la tribune contre le groupe CS-POP-Vert et l’auteur de la question écrite, Camille Rebetez. Ces derniers ont tenu à répondre que leur question portait uniquement sur les tarifs AVS ou AI qui n’existent pas et qu’à aucun moment ils n'avaient voulu parler de censure. /jsr