L’initiative contre le remboursement de l’avortement par les caisses maladie inquiète les centres de santé sexuelle. Le peuple suisse se prononcera le 9 février sur ce texte. Dans le canton de Berne, la plupart des femmes qui veulent interrompre leur grossesse consulte un planning familial.
Marie Boillat, la responsable du centre de santé sexuelle du Jura bernois à Moutier craint les conséquences de l’acceptation d’une telle initiative. Elle estime que de nombreuses femmes n’auraient pas les moyens de prendre en charge les coûts d’un avortement. Il faut débourser 1200 francs en moyenne pour interrompre une grossesse. L’initiative pénaliserait encore davantage les femmes en situation précaire, selon Marie Boillat. Des femmes qui pourraient tenter d’avorter par elles-mêmes. /kro