Sursis accordé du bout des lèvres

Un verdict lourd pour un jeune Ajoulot. Le Tribunal de première instance de Porrentruy l’a ...
Sursis accordé du bout des lèvres

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Un verdict lourd pour un jeune Ajoulot. Le Tribunal de première instance de Porrentruy l’a condamné jeudi matin à 36 mois de prison dont 18 avec sursis pendant cinq ans. Comme l’homme a déjà passé un an en préventive, il devra encore purger six mois derrière les barreaux. L’ardoise est aussi conséquente avec plus de 60'000 francs de frais de justice et dédommagements.

Une peine sévère justifiée selon le juge Pascal Chappuis. L’accusé a en effet été reconnu coupable de nombreux actes. Il a notamment été condamné pour infractions graves à la loi sur les stupéfiants pour avoir mené un trafic de drogue à Porrentruy et alentours, principalement entre 2008 et 2012. « La tâche nous a été relativement aisée concernant cette accusation, car l’accusé a reconnu les faits, mise à part une ou deux infractions qu’il a contestées », a relevé le juge. Ce sont ainsi au moins 200 grammes de cocaïne qui ont été vendus, dont plus de 70 de cocaïne pure, ce qui correspond à plus de quatre fois la limite pour qualifier l’infraction de grave.

L’Ajoulot a par ailleurs été reconnu coupable de tentative de lésions corporelles graves sur le premier plaignant tenant compte des circonstances de l’agression une nuit de décembre 2011, bien que la victime ait retiré sa plainte ce mardi. En revanche, l’accusé n’a pas été condamné pour séquestration et contrainte sur la seconde plaignante, en raison d’un manque d’éléments prouvant cet acte d’accusation. Par ailleurs, la plaignante, qui s’avère être l’amie de l’accusé, a également retiré sa plainte cette semaine.

Le jeune homme a enfin été reconnu coupable du vol de matériel dans un magasin d'électronique à Porrentruy, bien qu’il ait toujours nié son implication. Il devra également rembourser la somme de 5'438 francs au troisième plaignant, le propriétaire d'un magasin de sport bruntrutain, dans lequel il a admis avoir volé de la marchandise pour cette valeur.

Le juge Pascal Chappuis a finalement indiqué que le tribunal pénal lui a accordé du « bout des lèvres » le sursis partiel afin de lui donner une dernière chance. L’accusé peut, s’il le désire, faire appel au jugement dans les dix jours. /afa


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