La coupole s'intéresse aussi au Doubs. Le conseiller aux Etats Claude Hêche a déposé mi-mars une série de questions qui portent sur la rivière franco-suisse. Le Conseil fédéral y a répondu cette semaine. Le socialiste jurassien s'inquiète à propos des stations d’épurations suisses et françaises. Selon lui, une grande partie des micropolluants proviennent de ces installations.
La première question porte sur les stations d’épuration des eaux de la Chaux-de-Fonds et du Locle, les plus importantes sur la rive suisse. Claude Hêche souhaite savoir si elles ont l’obligation d’éliminer les micropolluants. Dans sa réponse, le Conseil fédéral rappelle qu’un projet de modification de l’ordonnance sur la protection des eaux doit être mis en consultation dès le milieu de l’année. Les STEP devront notamment répondre aux exigences du traitement des traces de pollution.
Le Jurassien s’intéresse aussi aux STEP sous l’angle franco-suisse. La Confédération envisage-t-elle de coordonner ses efforts avec la France afin de trouver des solutions pour les installations des deux côtés de la rivière ? Le Conseil fédéral reste plutôt vague sur ce point. Pour le moment, il n’y a pas de réflexion commune. Mais la France est soumise à des directives de l’Union européenne et des études sont menées sur le cours d’eau.
Enfin, la troisième interrogation pointe du doigt à nouveau les collaborations franco-suisses, notamment concernant les flux de polluants. Un plan d’action binationale a été validé en début d’année. Il vise à réduire les impacts des activités humaines sur le Doubs. En conclusion, le Conseil fédéral estime que la Suisse à travers ses différentes mesures fait avancer rapidement les travaux visant l’amélioration de la qualité des eaux. /nqu