Jugement confirmé contre La Tuile

palais de justice

Pierre-André Marchand à nouveau au Château. L’audience en appel de la dernière affaire du rédacteur en chef de La Tuile s’est déroulée mercredi matin au Tribunal cantonal à Porrentruy. Le journaliste a été condamné en février pour diffamation. Il a raconté dans son journal satirique l’histoire d’une vieille dame qui se dit spoliée par son neveu. L’homme a porté plainte envers sa tante et Pierre-André Marchand. Comme la première fois, la justice a estimé que l’article porte atteinte à l’honneur du plaignant et confirme le premier jugement.

L’audience a été convoquée suite à la demande en appel des deux prévenus et du plaignant. Le neveu a exposé de nouvelles prétentions civiles. Il a réclamé pour environ 200'000 francs de dommages et intérêts. Selon lui, les propos dans La Tuile mettent en péril son commerce. La Cour a jugé cette réclamation irrecevable car elle aurait dû intervenir lors du premier jugement. L’homme obtiendra donc comme prévu, 500 francs pour tort moral. Pierre-André Marchand et la vieille dame, absente en raison de son état de santé, ont fait appel pour d’autres raisons. Selon le journaliste de La Tuile, le Juge Chappuis qui a siégé lors de la première audience leur a manqué de respect. Le rédacteur en chef s’est senti ratatiné et méprisé par l’homme de loi. Toujours selon Pierre-André Marchand, la justice jurassienne s’acharne sur La Tuile. Cette plaidoirie n’a pas convaincu la Cour pénale qui a maintenu le premier verdict. À savoir, pour Pierre-André Marchand 30 jours-amende à 100 francs avec deux ans de sursis, et pour la vieille dame 15 jours-amende à 30 francs avec deux ans de sursis. Les frais de ce jugement en deuxième instance seront par contre divisés par trois.

Les protagonistes peuvent encore faire recours au Tribunal fédéral. Pierre-André Marchand nous a confié qu’il ne pensait pas poursuivre la procédure. /nqu


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