Des nouvelles peu réjouissantes qui n’ont pas suscité beaucoup de réactions. Lors de la séance du Syndicat intercommunal du district de Porrentruy, mardi soir dans le chef-lieu, les responsables de l’Hôpital du Jura ont présenté le concept sanitaire extrahospitalier. Dans les grandes lignes, les urgences du site de Porrentruy seront fermées la nuit. Pour pallier à cette absence, d’autres mesures seront mises sur pied comme un réseau de médecins d’urgence de proximité ou encore un Service mobile d’urgence et de réanimation. À noter aussi la collaboration plus étroite avec Neuchâtel et le Jura bernois pour offrir plus de prestations et de meilleure qualité.
Les maires d’Ajoie et du Clos du Doubs ont bien compris que la masse critique de patients n’est pas atteint, avec environ 1,5 cas par nuit. Par contre, des griefs ont été formulés sur le temps d’attente aux urgences de Delémont. Un travail va être effectué pour améliorer cette situation. La direction de l’HJU rappelle que la centrale d’appels sanitaires, la CASU au 144, doit permettre de rediriger les malades avant leur arriver dans un service. Une question également sur le délai d’intervention d’une ambulance en Ajoie, il sera d’environ 15 min. Ce qui surprend plus les élus, c’est la volonté de collaborer avec Neuchâtel et le Jura bernois, alors que Bâle et son hôpital universitaire sont à moins d’une heure. Selon la direction de l’HJU, l’un n’exclut pas l’autre. Les collaborations avec les hôpitaux de l’Arc jurassien et celui de Bâle peuvent se développent en parallèle. L’objectif est de mettre en place des spécialisations dans notre région et de déplacer ces savoir-faire sur tous les sites. Les centres universitaires offrent quant à eux d’autres prestations, que de petits hôpitaux ne peuvent pas concurrencer. /nqu
