Une affaire de viol, contrainte sexuelle et tentative de lésion corporelle simple et grave occupait le tribunal de Moutier jeudi matin. Un homme d'une cinquantaine d'années a été condamné à 34 mois de prison avec sursis partiel de 12 mois pendant 3 ans. Il a été reconnu coupable de nombreux chefs d'accusation à l'encontre de sa femme, de sa fille et d’animaux. L'homme faisait régner un climat qui frisait la terreur dans leur ferme du vallon de Saint-Imier.
Parmi les nombreux chefs d’accusations qui pesaient sur lui, le prévenu a été reconnu coupable de viol, et de contrainte sexuelle de même que de lésion corporelle simple à l’égard de son épouse. Le Tribunal l’a également condamné pour lésion corporelle simple à l’égard de sa fille aînée. Il l’a notamment battue au point de lui créer des hématomes et des douleurs qui l’ont empêchée de se coucher sur le dos. Elle était âgée de 2 ans au moment des faits. Le prévenu a également commis plusieurs infractions à la loi sur la protection des animaux pour avoir frappé violemment ses animaux.
Pourtant, c’est un homme souriant qui est entré dans la salle d’audience ce matin, bien que les chevilles entravées. La Cour considère cet agriculteur comme un délinquant primaire, dont le pronostic n’est pas défavorable, d’où le sursis partiel. C’est en fait l’impasse dans laquelle se trouvait le couple qui a conduit le prévenu, très émotif par nature, à en arriver à de telles extrémités. Il possède des besoins sexuels que sa femme ne pouvait ni ne voulait assouvir. Comme l’a déclaré le président du Tribunal, « l’union impossible entre l’eau, et le feu ». /lcu