Une rentrée dans la continuité

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Une rentrée « apaisée ». C’est ainsi que la Ministre de la formation qualifie cette nouvelle année scolaire. Elisabeth Baume Schneider parle « d’une école jurassienne en bonne santé ». Les élèves et les enseignements ne sont pas confrontés à des grands bouleversements, seulement quelques ajustements. L’anglais sera par exemple enseigné dès la 8ème année Harmos.

En tout, ils sont 11'400 enfants, adolescents et jeunes adultes à avoir repris lundi le chemin de l’école. Ce chiffre est en légère baisse. Mais les estimations pour les rentrées suivantes montrent une certaine stabilité. Au niveau du nombre de classes en primaire, il y a eu trois fermetures et trois ouvertures. Par contre, pour le secondaire sur l’ensemble du Jura, cinq classes ont été supprimées, alors qu’une seule a été ouverte.

Pour ce qui concerne le post-obligatoire, le Centre jurassien d’enseignement et de formation constate aussi une certaine stabilité des effectifs, environ 3'200 pour cette rentrée. De nouvelles formations ont été mises sur pied cette année soit pour répondre aux demandes d’entreprises, soit en prévision d’une pénurie dans le personnel soignant.

Pas de pénurie

Alarmant dans certains cantons, la pénurie d’enseignants n’a pas été constatée dans le Jura. Les départs à la retraite ont été moins nombreux que prévus et les effectifs d’enfants restent stables. Le taux de professeurs de plus de 50 ans est passé de 44% à 37% cet été. La Haute école pédagogique BEJUNE a mis en place des stages de longues durées lors de la troisième année afin de remplacer des professeurs absents.

Une situation satisfaisante

Chaque année, le Centre d’orientation scolaire et professionnelle réalise une enquête auprès des jeunes libérables de la scolarité obligatoire. Cette année, 98% d’entre eux ont trouvé une solution après la 11ème année Harmos. Une tendance se dessine depuis quelques années dans leur choix. Les jeunes semblent privilégier les formations à caractère professionnel, comme l’apprentissage, au lieu des formations générales, comme le lycée. Les mesures de valorisation des apprentissages expliquent peut-être ce changement. /nqu


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