Ils écopent de prison ferme

Un comportement intolérable dans la société actuelle. C’est par ses mots que la présidente ...
Ils écopent de prison ferme

Prison

« Un comportement intolérable dans la société actuelle ». C’est par ces mots que la présidente de la Cour Corinne Suter a clos le jugement. Depuis lundi, trois jeunes de la région comparaissent devant le Tribunal de première instance à Porrentruy. Les deux prévenus principaux ont été reconnus coupables jeudi matin de brigandage qualifié et de lésions corporelles graves. Ils écopent de quatre ans de prison ferme. Le troisième accusé est condamné pour recel et obtient 8 mois de prison avec sursis pendant deux ans. Les deux hommes ont braqué les stations Coop Pronto de Porrentruy et de Delémont en septembre 2011 et janvier 2012. Le complice a conduit le véhicule pour le brigandage dans la capitale. Les prévenus devront aussi verser des dizaines de milliers de francs pour tort moral et rembourser une partie des sommes volées.

Les considérations de la Cour

Des cas aggravants ont été retenus contre les deux hommes. Il y a l’utilisation du couteau papillon, qui est une arme dangereuse, lors du brigandage à Porrentruy. Les deux jeunes sont aussi considérés comme une une bande qui avait l’intention de commettre d’autres délits et qui était organisée avec un butin de plus de 80'000 francs. Le mode opératoire bien que simple a nécessité une certaine coordination.

Le troisième prévenu, qui a conduit la voiture lors du brigandage à Delémont, est coupable de recel. Sa participation a permis aux malfrats de s’enfuir.

Par contre, l’âge des deux prévenus principaux, 22 ans aujourd’hui, et leur situation précaire à l’époque a incité la Cour à les condamner à quatre ans de prison ferme au lieu des huit ans requis par la Procureure. Les magistrats espèrent que ces quelques années derrière les barreaux leur permettent de réaliser le mal commis envers les sept victimes. Les employés de la Coop Pronto ont été traumatisés. Une vendeuse est d’ailleurs en arrêt de travail depuis ce brigandage.

Un absent lors du verdict

L’un des prévenus principaux d’origine française ne s’est pas présenté pour le verdict. Son avocat ne l’a plus revu depuis mardi. Il a reçu de ses nouvelles par fax. Un médecin de Belfort a signifié qu’il était en arrêt maladie sans donner de motif. /nqu


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