Le Laboratoire cantonal est dans le collimateur d’OPTIMA. Sa privatisation fait partie des 141 mesures d’assainissements des finances cantonales. Selon le personnel du laboratoire, il pourrait même fermer d’ici 2016. Les mesures OPTIMA pèsent sur les employés de l’Etat. Le personnel du Laboratoire cantonal a peur pour son avenir et celui de l’institution. D’après plusieurs sources, leur service serait moins bien loti que les autres. La mutation de personnel interne prévue par les autorités est impossible. Difficile de replacer les laborantins ailleurs, un chimiste ne peut remplacer un juriste. On se demande également, au sein du laboratoire, qui se chargera d’effectuer des analyses urgentes en cas de pollution si le laboratoire est privatisé ou externalisé.
Contacté lundi, le Ministre de la Santé, des Affaires sociales et du Personnel se veut rassurant. Pour Michel Thentz, « avant de parler de fermeture, toutes les possibilités doivent être étudiées ». Il dit comprendre les craintes du personnel et garantit du soutien et de l’accompagnement des autorités pour son avenir. Michel Thentz a précisé la suite du dossier, « une analyse fine de la mise en œuvre de cette mesure doit être menée dès à présent. Tout en sachant que l’objectif d’économie est incontournable ». Des discussions ont eu lieu mardi à ce sujet. « Elles ont été sereines et constructives » d’après le Ministre Michel Thentz qui n’en a pas dit plus./lbr