Halloween est une tradition celte. À l’origine, elle était célébrée notamment en Grande-Bretagne et en Irlande, lorsque les greniers étaient remplis de réjouissances. On pensait alors que les esprits des fruits et des légumes se mêlaient aux fantômes des morts. Leur but était de jouer des mauvais tours aux vivants. Pour conjurer le sort, des offrandes étaient laissées devant les portes pour apaiser les esprits. Les citoyens se déguisaient même pour se confondre aux fantômes.
Au 19ème siècle, les Irlandais, victimes d’une terrible famine, migrent aux Etats-Unis. C’est donc à partir de ce moment-là que la coutume a pris de l’ampleur, devenant vite très commerciale.
Célébrer les morts
Les fêtes de la Toussaint et d’Halloween posent chacune un regard différent sur la mort. Mais depuis quand la célèbre-t-on ? Selon Daniel Sangsue, Professeur de littérature à l’Université de Neuchâtel et auteur d’un livre sur les revenants, la fête des morts existe depuis toujours : « Les premiers hommes ont donné des sépultures aux cadavres, non seulement pour commémorer leur mémoire et pour leur rendre hommage mais aussi parce qu’ils avaient peur que ces cadavres reviennent. ».
Un phénomène à la mode
Halloween est une fête où on joue à se faire peur. Pour Daniel Sangsue, « exorciser nos peurs » est aussi un phénomène très à la mode dans le cinéma. Bilan, si vous voyez des êtres terrifiants déambuler dans les rues ou sonner à votre porte le soir du 31 octobre, offrez-leur des friandises. Il serait tout de même dommage de vous fâcher avec une sorcière. /aro