Haute-Sorne poursuit son travail d’harmonisation. Le Conseil général a adopté divers règlements durant sa dernière séance de l’année, mardi soir. Parmi les autres points à l’ordre du jour, un seul a provoqué une levée de bouclier. La modification de l’arrêté fixant la classification et l’échelle des traitements de base du personnel communal n’a pas passé le cap de l’entrée en matière.
La charrue avant les bœufs
Le message du Conseil communal demandait cette modification dans l’optique de créer un nouveau poste de juriste, soumis au vote au point suivant de l’ordre du jour. C’est sur proposition du groupe PCSI que l’entrée en matière a été refusée. Le conseiller général Jean-Luc Portmann a pris la parole pour poser la question de la pertinence de voter une telle modification à ce stade. Pour le chrétien-social, l’exécutif était censé réévaluer les tâches des employés et ce travail a pris du retard. Au niveau cantonal ce travail est attendu prochainement. Il paraissait donc prématuré à l’élu de traiter une modification partielle de l’échelle des salaires, une approche globale serait plus pragmatique, selon lui. Le Conseil général a suivi cette opinion par 24 voix sans avis contraire. Le socialiste Patrick Ballaman a toutefois souligné son incompréhension quant à la manière de procéder des élus qui ont refusé cette entrée en matière pour ensuite accepter la création d’un poste de juriste. Point qui a d’ailleurs suscité quelque prise de bec entre l’élu PDC Michel Saner, opposé à l’instauration d’un tel emploi, et le maire Jean-Bernard Vallat. Au final, cet objet a été approuvé par 16 voix contre 10.
Un poste mieux adapté à la tâche
Parmi les règlements adoptés mardi soir, les élus ont harmonisé les pratiques en matière de soutien aux familles en approuvant le règlement qui prévoit désormais des allocations de naissance et de formation. Ils n’ont pas vraiment discuté celui relatif aux traitements et honoraires des autorités. Le taux de travail des conseillers communaux passera donc de 20 à 25%, ce qui leur permettra également de cotiser au deuxième pilier. Seul point à avoir été discuté, les indemnités d’infrastructures allouées au maire ont été abaissées au même niveau que celles des conseillers communaux, sur proposition du groupe PCSI. /iqu