La marge de manœuvre est faible pour le Jura après l’annonce de la Banque nationale suisse. L’abolition du taux plancher de 1 franc 20 pour un euro, décidée jeudi par la BNS, met le canton dans l’embarras. Pour le ministre de l’Economie, Michel Probst, la région risque d’être fortement touchée. Il craint notamment une baisse de la compétitivité des entreprises jurassiennes face à la concurrence étrangère et un renchérissement du prix des produits.
Michel Probst estime donc qu’il faut trouver des solutions, en particulier pour les sociétés exportatrices tournées vers l’Europe. Selon lui, elles doivent miser sur l’innovation, travailler sur des marchés de niche et se diversifier pour attirer les marchés « hors Europe ». Au niveau du canton, il n’est pas simple de réagir, ajoute l'élu. Il indique néanmoins que les aides de la Promotion économique vont perdurer. Ces dernières permettent aux entreprises de participer aux foires ou aux salons étrangers pour trouver de nouveaux marchés. Le canton continuera, par ailleurs, de participer à des missions économiques et à des voyages d’affaires. /jsr