Nous avons dressé ces derniers jours le portrait de l’école jurassienne. Nous nous penchons également sur les établissements privés du canton, à savoir St-Charles, St-Paul et Ste-Ursule. Ils accueillent environ 4% des élèves jurassiens. Tous les trois connaissent une situation difficile au niveau des effectifs qui tendent à diminuer.
Comment les écoles privées parviennent-elles à survivre ? Les explications de Nancy Chapuis
Comme dans le public, la baisse de la natalité est pointée du doigt. A St-Charles, la rectrice Carmen Kocher indique que la mise en place d’un horaire continu au Collège Thurmann pour cette rentrée explique la baisse du nombre d’inscription. Une trentaine d’élèves en moins. Pour compenser la petite taille du bassin de population du canton, les établissements tentent de se faire connaître hors de nos frontières.
Les parents sont généralement heureux d'avoir délié les cordons de la bourse
À St-Paul, une école secondaire, sur la trentaine de jeunes filles inscrites, deux tiers sont des internes domiciliées hors du canton, dont une douzaine sont germanophones. Ce pourcentage est un peu plus bas à St-Charles, qui propose des cours de la 6ème année HarmoS au lycée, ainsi qu’un internat. Environ 30% de l’effectif n’est pas jurassien. Pas d’internat aux Ursulines qui accueille des enfants de 3 à 16 ans, pourtant quelques élèves sont français. La France voisine est d’ailleurs une des pistes évoquées pour la survie des établissements privés bruntrutains. Leur avenir devrait aussi passer par davantage de collaborations. /ncp