Le bâtiment de St-Ursule vendu à une société immobilière jurassienne

Vide depuis près d’un an et la fermeture de l’école des Ursulines à Porrentruy, le bâtiment ...
Le bâtiment de St-Ursule vendu à une société immobilière jurassienne

Vide depuis près d’un an et la fermeture de l’école des Ursulines à Porrentruy, le bâtiment a été racheté par la société IMJU

L'ancienne école de St-Ursule a un nouveau propriétaire. L'ancienne école de St-Ursule a un nouveau propriétaire.

Le bâtiment des sœurs de St-Ursule à Porrentruy a trouvé un acheteur. Il a été vendu à la société immobilière jurassienne IMJU a indiqué à RFJ le Conseil de fondation. Vide depuis près d’un an et la fermeture de l’école des Ursulines, le bâtiment bien qu’historique était difficile à vendre en raison de sa vétusté. Le Conseil de fondation l’avait estimé à 1,7 million de francs, mais avait sous-entendu en début d’année que ce montant serait revu à la baisse face à la frilosité des investisseurs au regard des travaux considérables à réaliser. Le président du Conseil de fondation, Henri-Joseph Theubet, refuse pour autant de dire qu’il a été bradé. « Ce n’est pas le mot juste. C’est un grand paquebot qui nécessite 8 à 10 millions de francs pour être rénové, c’est un bâtiment protégé, donc la vente s’est faite pour permettre à l’acquéreur de disposer des fonds pour rénover plutôt que de payer le fond. Avec le prix, la fondation va respecter ses engagements et donc personne ne perdra d’argent, on va même assumer les engagements de l’école qui était une institution autonome », explique Henri-Joseph Theubet.

Avant sa mise en vente, le bâtiment avait été proposé à l’État jurassien, la commune de Porrentruy, la collectivité ecclésiastique ou encore la Croix-Rouge qui y a ses locaux. Cette dernière pourrait d’ailleurs y rester en fonction des discussions qui seront menées avec le nouveau propriétaire. « On a réussi à faire en sorte que l’on n’ait pas un promoteur agressif qui vienne à Porrentruy pour commencer un chantier et le laisser en plan pendant des années », salue Henri-Joseph Theubet.


Un avenir à discuter

En ce qui concerne l’avenir de ce lieu emblématique, la société IMJU n’a pas encore de projet ficelé. « On a plusieurs pistes en réflexion. Tout est allé très vite entre les discussions et l’achat. Rien n’est arrêté. Notre objectif est de rencontrer les institutions sociales, les autorités communales et autres potentiels acteurs intéressés par ces locaux et de définir leurs besoins pour éventuellement définir un plan d’action », explique le codirecteur, Paul Chèvre.

La société IMJU va entreprendre dès le 1er juillet des travaux de rafraichissement, notamment de la façade. Les fenêtres pourraient être changées, mais des discussions doivent être menées avec la protection du patrimoine. /jpi-alr


 

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