L’Université populaire jurassienne a bonne mine

L’institution a présenté ce jeudi son programme pour fin 2023 et le premier semestre 2024 ...
L’Université populaire jurassienne a bonne mine

L’institution a présenté ce jeudi son programme pour fin 2023 et le premier semestre 2024. Plus de 250 activités supplémentaires sont proposées aux Jurassiens

Pour la première fois, les programmes des trois sections sont sortis en même temps. Pour la première fois, les programmes des trois sections sont sortis en même temps.

L’Université populaire jurassienne (UPJ) propose toujours plus d’activités. Plus de 750 cours différents sont organisés cette année, soit 250 de plus que l’an dernier. Les organisateurs ont présenté jeudi les programmes des trois districts jurassiens. C’est la première fois que les trois sortent en même temps, une synchronisation qui s’inscrit dans le cadre de la réorganisation de l’institution. L’objectif, après 65 ans d’autonomie des sections, est de renforcer et d’intensifier la collaboration entre elles.

Isabelle Chapuis : « On prend le risque »

Un record d’activités

Avec près de 250 activités supplémentaires proposées par rapport à l’an dernier, les programmes n’ont jamais été aussi pleins. Cet engouement s’explique notamment par la reprise d’après pandémie, selon Isabelle Chapuis, présidente de la section delémontaine de l’UPJ. « Les administratrices, les responsables de villages et les gens ont eu envie de repartir à un rythme assez important et les formateurs étaient disponibles », explique-t-elle. Toutefois, elle ne craint pas qu’un nombre trop important d’activités disperse le public. « C’est un risque qu’on prend et qu’on assume, tout en sachant qu’une partie des cours ne seront pas mis sur pied. Cela nous permet de prendre la température pour savoir quelles sont les véritables attentes du public jurassien », se défend-elle.

Effectivement, l’UPJ doit s’adapter à la société. Par exemple, de plus en plus d’activités en lien avec les économies d’énergie et le développement personnel sont organisées. Certains classiques doivent également être revisités. « Les gens ont besoin d’être tout de suite en immersion. Ils partent donc en séjour linguistique ou font des cours à distance. C’est donc un défi de faire perdurer ces activités », relate Isabelle Chapuis. C’est pourquoi des cours plus spécifiques sont organisés comme « l’espagnol ou l’italien pour les vacances ». Il s’agit donc de leçons courtes et moins contraignantes. /lge

Isabelle Chapuis : « C’est un défi de faire perdurer des cours qui existaient déjà »


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